La femme du métro
Cette fois, j’ai envie d’oser un petit jeu d’écriture collective. Comme ça. Juste pour le plaisir des mots. Je vous propose l’amorce d’une histoire et vous invite à la continuer. 200 mots maximum (mais vous pouvez tricher… un peu !). Votre petit bout d’histoire doit se terminer avec des points de suspension… suite à quoi une autre personne poursuivra… et ainsi de suite jusqu’à une fin qu’on ne connaît pas encore. Ça vous tente ?
Voici l’amorce :
C’est inexplicable, irrationnel, mais pourtant bien réel. Dès la première seconde où leurs regards se croisent, il redoute le moment où elle s’évanouira dans la foule des passagers à la sortie du métro. Son cœur bat la chamade, rythmant un flot de pensées désordonnées. Il l’a déjà vue. Il en est certain. Mais où ? Une voix féminine résonne à l’extérieur de lui-même : « Station Berri… » Il n’a plus une seconde à perdre. Il doit lui parler avant qu’elle n’arrive à destination. Il sait que c’est important mais quelque-chose le retient. Un vague sentiment de danger. Sherbrooke… Mont-Royal… Laurier… les noms des stations s’égrènent dans sa tête comme les billes d’un chapelet. « Prochaine station : Rosemont. » La femme s’avance vers la porte. Il s’approche d’elle. « Station Rosemont ». Le métro s’immobilise. Les portes ouvrent…